Tout comme l’habit ne fait pas le moine, le maillot non plus ne fait pas le cycliste. Pourtant dans le cyclisme, le maillot fait partie des accessoires les plus importants. Pour certains, il est le plus important dans la mesure où le maillot est la première chose que l’on voit sur les professionnels de cette discipline. Voici une petite compilation de maillots qui sont restés dans les mémoires.
Le maillot jaune, celui que tout le monde connait !
Statistiquement, le maillot jaune est le plus connu des français qui s’intéressent au cyclisme.
Il existe maintenant depuis plus d’un siècle et à été inventé par l’initiateur même du tour de France, Henri Desgrange. Le but de l’invention du maillot jaune était de distinguer le premier du classement général par un maillot particulier et très voyant.
Le coureur Eddy Merckx, champion du monde, est celui qui a le plus revêtu le maillot jaune (111 fois) et de nombreux champions après lui ont aussi adopté le maillot jaune.
Le jaune est en somme, la couleur de la tête du classement.
Le maillot à damier, Peugeot
Dans les années 1960, l’équipe Peugeot était partout, l’une des plus redoutées. L’emblème de l’équipe était le maillot à damier porté par des champion tels que : Roger Pigeon, Eddy Merckx ou encore Tom Simpson.
Plus tard encore le maillot à damier sera mis à l’honneur par Phil Anderson, Bernard Thévenet, Walter Godefroot et bien d’autres qui ont contribué à rendre ce maillot célèbre et mémorable.
En plus de sa beauté, ce maillot était pratique pour la télé à une époque ou la télévision à couleur n’était encore qu’une vague rumeur.
Le maillot vert du meilleur sprinteur
Le maillot vert est attribué au coureur qui obtient le plus de points dans le classement pendant le tour de France. Le cycliste qui a donc fait des sprints revêt le maillot vert.
En effet, dans les débuts du tour de France, les règles de l’activité ont été, à plusieurs reprises, modifiées. D’abord le vainqueur était le coureur ayant fait le parcours en un temps record. Puis, à partir de 1905, le vainqueur était celui ayant amassé le plus de points à chaque étape en fonction de sa place dans le classement.
Le règlement a par la suite été revu par deux fois avant qu’on aboutisse à la symbolique actuelle que connaît le maillot vert dans la récompense ou la gratification des athlètes.
Le maillot à pois du meilleur grimpeur
Les organisateurs du tour de France ont cru bon à partir de 1975 de récompenser le coureur qui arriverait le premier au sommet sur les pistes montagneuses difficilement cyclables. Ainsi, le maillot à pois revient au meilleur grimpeur de la compétition.
Le maillot à pois a été porté par plusieurs cyclistes de renom dont le septuple champion Richard Virenque de 1994 à 2004.